Ange en URSS – peinture sacrée de l’époque soviétique

Après avoir vécu un demi-siècle en URSS, en 1997, Gostev s’est installé définitivement dans l’Union européenne. Il emporta avec lui une toile commencée en 1994, représentant l’époque soviétique. Une petite toile de 30x35 centimètres, avec une peinture inhabituelle pour lui, réapparut dans son atelier européen six mois avant sa mort, en 2021. Puis elle disparut à nouveau, comme si elle refusait d’entrer dans le catalogue de son héritage.

Lors de travaux de rénovation dans la maison de l’artiste, quatre tableaux furent découverts – deux réalisés par son fils, un petit carton avec un fragment d’une œuvre ancienne, et une peinture représentant un Ange. Pour ses proches, le mystère demeure : pourquoi ces œuvres étaient-elles mises à part, rangées à un endroit précis ?

Peinture atypique.

Toutes les œuvres retrouvées sont absolument atypiques pour les Gostev. Réalisées avant l’émigration, elles sont empreintes de tristesse. Après avoir quitté un pays déjà post-soviétique, la dynastie Gostev s’est installée dans un nouveau monde européen, qu’elle a exploré et découvert. C’était une nouvelle vie, en dehors des paradigmes de l’ancien espace, et cela s’est reflété dans l’atmosphère de sa peinture. Des éléments profonds comme la culture orthodoxe russe, la littérature, la musique et la création resteront pour cette famille d’émigrés un héritage spirituel. Et bien sûr, l’héritage iconographique d’Andrei Roublev, dont on perçoit les résonances dans la figure de l’Ange représentée sur la toile.

Impression de la toile.

La toile est imprégnée de la Sainte Russie, de prière et de foi éternelle dans le miracle. Un joueur d’accordéon joue près du poêle la musique de son âme, l’Ange écoute la mélodie ou les paroles, et un ours russe s’arrête à la porte de la maison du musicien. Le nord d’un village russe oublié, avec son église et un froid mordant, est si reculé et abandonné qu’il s’est habitué aux ours errant la nuit. L’artiste a ajouté de manière allégorique l’inscription « URSS » sur l’accordéon, parlant d’une époque de la Russie où le quotidien reste inchangé à travers les âges – accordéon et prière, église et espérance, Ange, gens et ours.

La toile est d’une tendresse indicible et remplie d’une chaleur miraculeuse, d’une sainteté émanant de la figure de l’Ange.

Histoire de la toile.

L’artiste a respecté son œuvre – après avoir un jour capturé une émotion sur la toile, il n’a pas cherché à la retoucher après l’exil. Le tableau est resté avec lui comme une icône de cette époque. Il n’a pas retouché la figure, et sans doute seuls le dôme de l’église, le ciel au-dessus et le fond derrière la figure de l’Ange furent ajoutés par quelques coups de pinceau.

... et alors… je me suis mis derrière la toile (comme dans une icône russe ancienne, avec sa sincérité, sa perspective inversée et ce désir d’aider)...

- Anatoli Gostev

Signature et certificat d’authenticité.

L’œuvre est signée au dos de la toile avec le logo de l’artiste et la date – AG 94 (Anatoli Gostev 1994). La toile « Ange en URSS » est certifiée sur la blockchain. Grâce à cette technologie, sa signature numérique unique est enregistrée de façon permanente dans la chaîne de blocs, garantissant l’immutabilité des données sur son origine, son auteur et son propriétaire actuel.

Le certificat racine d’authenticité est validé par un certificat COA contenant les données du certificat racine (fichier de preuve .ots). Ce certificat, enregistré dans un bloc de la blockchain Bitcoin, peut être transféré à un nouveau propriétaire via un contrat de cession de propriété, assurant transparence et confiance lors d’une vente ou d’un transfert ultérieur. Cela rend l’authenticité du tableau vérifiable et valable tout au long de son existence.